le Ghazel de Samedy
Retour du cinéma où je suis allée voir Avatar en 3D. La version 2 D était déjà somptueuse mais là c'est encore mieux ! J'en ai encore plein les yeux et les oreilles, quelle planète étrange et magnifique que cette Pandora, et que ses habitants sont beaux ! C'est vrai, je n'ai pas tout aimé, je trouve notamment que Cameron aurait pu éviter le côté "transes et tremblements" lors des scènes de guérison, et le scénario a quelques côtés très conventionnels et maintes fois ressassés. Mais l'ensemble est tellement fort, beau, spectaculaire, c'est vraiment un super film et la 3D rajoute encore au plaisir.
Autre chose, vous vous souvenez peut-être qu'il y a quelques temps j'avais commis un poème amusant dont tous les vers se terminaient par la même rime, et je me demandais si cette forme poétique avait un nom. J'ai trouvé quelque chose qui s'en rapproche, c'est le GHAZEL (ou Ghazal, ou encore Rhazal), poème d'origine perse qui se compose de cinq à sept distiques (strophe de 2 vers) tous à la rime identique. Il a, de plus, comme particularité que l'identité de l'auteur doit figurer dans la dernière strophe, chose que je n'avais pas faite ! Voici un exemple par le poète Claude Samedy :
J'avais un jour écrit, rêvant de sa caresse,
A Luce, charmeresse,
Mais pour un simple oubli, pour une maladresse,
Elle devint traîtresse
Son injuste colère, extrême, vengeresse,
Me mit dans la détresse.
Depuis lors, sans répit, sans cesse ni paresse,
En quête de l'ivresse,
Moi Claude Samedy je cherche une maîtresse
Plus douce que tigresse !