1 mai 2009
sanngéo
Aujourd’hui, je m’activais au ménage, une chose que je n’aime pas du tout mais qu’il faut bien faire de temps en temps et mon esprit en profitait pour vagabonder d’une pensée à l’autre. C’est ainsi qu’en m’interrompant une seconde de frotter mon carrelage où une tache rebelle me narguait, j’ai pensé tout à coup à l’expression « suer sang et eau » (je n’en étais pas encore à ce stade, heureusement !). Je me suis mise à jouer avec, à la répéter en la prononçant de différentes manières et, sans transition, mon cerveau s’est mis en mode délire, déroulant une historiette "fadabraque" comme dirait une de mes amies. Je n’avais pas prévu de noter quoi que ce soit dans ce blog aujourd’hui, fête du travail oblige, mais comme je n’ai pas de muguet à vous offrir ce sera mon petit cadeau de premier mai.
Voici donc L'édifiante et véridique histoire de Sanngéo le bandit sicilien avec ses grosses moustaches en serpette et son escopette et son chien hargneux “Côtelette”, ainsi surnommé car sa spécialité c’est la côtelette de carabinier à l’arraché, ou la tranche de douanier aux herbes. Il est tombé (le bandit pas le chien) pour avoir trop bavardé car c’était une vraie pipelette qui adorait se vanter. Son chien a pu se sauver et Sanngéo qui l’aimait ne l’a jamais dénoncé, alors il a pris sa suite, sa redoutable escopette et ses moustaches en serpette et continue d’écumer les sentiers et de boulotter des douaniers et des carabiniers proprement assaisonnés. Il continuera sans doute jusqu’au jugement dernier car on ne réussira jamais, lui, à le faire parler.
Moralité : c’est la langue qui fait l’homme mais c’est la côtelette qui fait le chien.
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